Une carte mentale ou carte heuristique (ou mind map en anglais) est un outil pédagogique qui permet d’organiser, de présenter et de mémoriser des informations. Elle est aussi utile pour améliorer la réflexion et entrainer sa créativité en générant de nouvelles idées. C’est une méthode d’apprentissage très efficace pendant les révisions ou pour préparer un cours
Le but est de simplifier une information complexe en partant d’un thème général puis de le diviser en plusieurs sujets et sous-sujets. C’est aussi une manière de mettre à plat des informations et donc de faciliter l’apprentissage en visualisant les sujets et en les associant.
4 étapes simples pour réaliser une carte mentale :
- Définir le thème principal
- Réflexion sur le sujet
- Création de sous-sujets
- Mettre en forme
Tous les détails dans la suite de l'article.
Définir le thème principal
On écrit le thème principal au centre d’une feuille blanche. L’idée principale peut être un problème à résoudre, un projet à élaborer ou un concept difficile qu’on essaye d’apprendre.
Prenons par exemple comme sujet principal " la nutrition végétale ".
Réflexion sur le sujet
À partir du thème principal, on crée plusieurs branches qui correspondent à différents sujets en rapport avec le thème principal. Les sujets qui dérivent du thème principal doivent rester encore très généraux.
Si on continue avec l’exemple de la nutrition végétale, on peut se demander comment la plante se nourrit, que deviennent les éléments au sein de l’organisme végétal et comment y sont-ils transportés. Après réflexion, on pourrait former quatre branches ou sous-parties : " produire la matière organique ", " prélever la matière minérale ", " devenir de la matière organique " et " transport des matières ".
Création de sous-sujets
Chaque sujet sera lui-même divisé en plusieurs sous-sujets, c'est une façon de simplifier le problème. On peut continuer ainsi jusqu’à chaque sous-sujet soit épuisé.
Cette étape est importante car elle permet de vraiment se concentrer sur un seul aspect du thème principal et donc d’engager une réflexion productive, de faire appel à notre mémoire, de réfléchir sur les limites et les ouvertures du sujet principal.
Toujours avec notre exemple de la nutrition végétale, chaque partie mise en évidence dans la partie 2. peut être divisée en plusieurs sous-parties, elles-mêmes en sous-sous-parties, etc.
Mettre en forme
On doit à ce stade rajouter des images et des couleurs afin d’améliorer le visuel et de faciliter la mémorisation. Vous pouvez utiliser un code de couleur pour chaque niveau de la carte ou bien pour chaque partie et sous-partie. Si vous utilisez un logiciel dédié à la conception de cartes mentales, il est aussi possible de rajouter des illustrations (un schéma utile ou un graphe).
Il ne faut pas surcharger la carte, que ce soit sur le fond (le nombre de branche et leur contenu) et sur la forme (trop de couleurs, trop d’icônes ou trop d’illustrations). Le but est d’avoir un outil simple mais précis afin de structurer mentalement des informations.
Une fois la carte réalisée, passez là à un ami. S’il réussit à extraire naturellement les informations contenues dans la carte, c’est que la carte mentale est efficace. Il pourra aussi suggérer d’autres sujets que vous auriez éventuellement oubliés.
Voila, vous avez sur une feuille, l’ensemble de votre cours sur la nutrition végétale avec tous les points à connaitre et le tout structuré.